Hôpital de Saint-Imier : première pose d’un pacemaker de nouvelle génération, plus compact et doté de fonctionnalités avancées
Plus compact et doté de fonctionnalités avancées – notamment le monitorage à distance – ce dispositif est désormais disponible aux hôpitaux de Moutier et Saint-Imier pour les patients souffrant de troubles du rythme cardiaque.
Quelle est le rôle d’un pacemaker ?
Le pacemaker est conçu pour réguler le rythme cardiaque en cas de troubles tels que la bradycardie (rythme cardiaque trop lent) ou certains cas d’arythmies. Ce dispositif contribue à stabiliser la fréquence cardiaque, permettant ainsi d’améliorer la qualité de vie des patients et de réduire les symptômes liés à ces anomalies.
Comment fonctionne ce dispositif ?
Implanté chirurgicalement sous la peau, généralement sous la clavicule gauche, le pacemaker se connecte au cœur au moyen d’électrodes placées dans les cavités cardiaques. Il surveille en continu le rythme cardiaque et, dès qu’il détecte un ralentissement du rythme cardiaque, il envoie de petites impulsions électriques. Ces impulsions stimulent le muscle cardiaque, assurant ainsi un rythme régulier et adapté aux besoins physiologiques du patient.
Quels avantages offrent ces nouveaux modèles nouvelle génération ?
L’un des principaux avantages de ces dispositifs de nouvelle génération est leur autonomie optimisée, qui permet de réduire de manière significative le recours à des interventions chirurgicales pour leur remplacement.
Un autre atout majeur réside dans la possibilité de monitorage à distance : celui-ci pourrait, d’une part, diminuer la fréquence des contrôles en cabinet – ce qui représente un gain de confort pour le patient – et, d’autre part, faciliter l’analyse des données enregistrées dans la mémoire de l’appareil, améliorant ainsi le suivi médical.
Cette prestation s’inscrit dans un projet plus large de renforcement de l’offre en cardiologie au sein du Réseau de l’Arc. Sous l’impulsion du Dr Roberto, le Réseau de l’Arc développera non seulement l’activité d’électrostimulation, mais également celle de l’imagerie cardiaque avancée — incluant notamment l’IRM cardiaque de repos et de stress ainsi que l’échographie transœsophagienne - ceci toujours dans le but d’offrir à la population de l’arc jurassien des soins de qualité et de proximité.