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20.01.2025

Rencontre avec les formateurs de la Clinique de Valère

Aujourd’hui et parmi nous, 21 formateurs s’engagent quotidiennement à transmettre leur savoir-faire et à accompagner les professionnels de demain. 12 apprentis sont en formation dans 7 métiers différents, et 39 stagiaires ont été accueillis sur 216 semaines en 2024.

Pour mettre en lumière cet engagement, nous sommes allés à la rencontre de trois de nos formateurs : Chloé Bonvin, assistante médicale en pédiatrie, Juan Bellas, responsable logistique, et Vanessa Bonvin, ASSC aux soins stationnaires. Trois domaines différents, mais une même mission : transmettre et accompagner la relève.

Pourquoi s’engager dans la formation, qu'est-ce qui vous motive dans la transmission ?

Chloé : c’est quelque chose qui m’intéressait depuis plusieurs années, j’aime l’idée d’« apprendre à apprendre ». J’avais même hésité à devenir enseignante. Au-delà de cette envie, je trouve important de promouvoir la formation dans notre domaine. On est en pénurie d’assistants médicaux, donc c’est une bonne chose de s’investir dans la formation pour l’avenir de notre métier.

Juan :  je suis superviseur Opale et responsable logistique au sein de Swiss Medical Network, donc j'avais déjà un pied dans ce rôle de formateur pour les magasins et pharmacies. Être formateur à la Clinique, c'était un peu la suite logique. Selon moi, il est essentiel de transmettre ses connaissances et son savoir-faire, surtout sur le terrain. J’aime partager, voir les gens apprendre et échanger des compétences, c’est une vraie satisfaction.

Vanessa : j'ai besoin de transmettre mon savoir ! Et surtout, permettre aux jeunes qui nous sont confiés de devenir des professionnels rigoureux et compétents.

 

Quels sont les plus grands défis dans votre quotidien de formateur ?

Chloé : tenir un rôle de "supérieur" peut parfois être compliqué lorsque l’écart d’âge avec l’apprentie est faible, ce n’est pas toujours évident de trouver le juste équilibre : maintenir une certaine distance tout en restant accessible. C’est essentiel que l’apprentie ne ressente pas de peur ou de pression, notamment avec les erreurs commises.

Juan : je dirais gérer les différences de niveaux et de personnalités entre les apprentis. Certains sont très rapides, d’autres ont besoin de plus de temps pour assimiler les choses : chacun avance à son rythme et il faut s'avoir s'adapter. J'aime aussi inculquer à l'apprenti le plus experimenté, qu'il doit montrer l'exemple à l'autre, et l'aider.

Vanessa : la complexité des compétences à transmettre : aussi bien les aptitudes techniques que les attitudes humaines. Et aussi, de tendre vers la perfection tout en tenant compte de la personnalité de chacun.
 

Y a-t-il un conseil que vous donnez toujours à vos apprentis ? 

Chloé : le conseil que je donnerai, c’est de ne pas cacher ses erreurs parce qu’elles sont humaines et font partie du processus d’apprentissage. Il ne faut pas avoir peur de la reconnaître ou de demander de l’aide. Personne ne peut tout savoir dès le début.

Juan : toujours poser des questions. C’est très important. Il n’y a pas de questions bêtes, et c'est le meilleur moyen de faire juste. C’est comme cela qu’on apprend.

Vanessa : je les encourage à avoir confiance en eux, à partir du moment où les compétences sont en voie d’acquisition.
 

Quel serait votre superpouvoir si vous pouviez changer quelque chose ?

Chloé : je voudrais faire mieux connaître notre métier pour ce qu’il est réellement. C’est un mix de plusieurs domaines : soins, radiologie, laboratoire, administratif. Il faut être polyvalent, car plusieurs responsabilités sont mêlées et j’aimerai que cette profession soit davantage valorisée.

Juan : faire des apprentissages à la carte : toutes les personnes sont différentes, certains ont besoin de plus ou moins de temps - ce n'est pas pour autant qu’ils ont moins de compétences ou qu’ils ne sont pas motivés. Tout le monde a le droit de se former, donc pourquoi ne pas s'adapter et faire du sur-mesure ?

Vanessa : disposer d’un local dédié à la formation serait vraiment chouette et utile !
 

Avez-vous une anecdote marquante ou un moment dont vous êtes fier en tant que formateur ?

Chloé : de manière générale, je suis très fière de voir l’évolution de Margot, mon apprentie. Je la vois devenir de plus en plus autonome, elle est capable de s’adapter aux différents caractères et services, ainsi qu’aux enfants – elle les rassure facilement, avec des mots justes et ludiques.

Juan : cela fait deux ans que je suis formateur, mais ce qui me vient en tête, c’est l’évolution d’Alan. Il était apprenti quand je suis arrivé. J’ai vu son évolution, et aujourd’hui, il a été engagé à la Clinique comme logisticien. C’est une grande fierté de le voir prendre des responsabilités et réussir.

Vanessa : tout simplement la réussite et la reconnaissance des apprentis, malgré des moments pas toujours faciles !
 

Si vos apprentis devaient vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Juan : à l’écoute, rigoureux, patient. 

Vanessa : exigeante, bienveillante, entière.
 

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